RASSEMBLEMENT POUR LE RETOUR DES

                  REFUGIES ET LA DEMOCRATIE AU

                            RWANDA

                             R.D.R

4, RUE A. CLUYSENAAR                   7,RESIDENCE MONTESQUIEU
1060 BRUXELLES                         49000 ANGERS
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                                       Le 24 juillet 1996

          LES MASSACRES DU FPR ONT
  ATTEINT UN POINT DE NON RETOUR
     ET SES CREANCIERS NE PEUVENT
      GUERE SE VOILER LA FACE SANS
         ETRE TAXES DE COMPLICITE 

Selon les donnees fiables rassemblees par des organisations des droits de l'homme au Rwanda, et
confirmees par des decoupages a partir des sources onusiennes, pres d'1 millier de civils ont ete
tues au Rwanda depuis le debut de cette annee.
Selon des sources onusiennes, plus de 150 personnes ont ete tuees en juin, 162 tuees en mai, 175
en Avril et une moyenne d'au moins 100 personnes de mars a janvier, soit au total
(150+162+175+300)= 787 victimes. Les donnees provisoires pour le mois de juillet pour les trois
premieres semaines fixent le nombre de victimes a 142, en plus du bourgmestre de Nyabikenke,
enleve par des hommes en uniforme du FPR le 11 juillet 1996 et qui est depuis porte disparu. Ceci
porte le nombre total de victimes en moins de sept mois a 930 et ce chiffre ne concerne que les cas
recenses, dont les cadavres ont pu etre retrouves. Il fait aussi abstraction des victimes du FPR dans
les prisons-mouroirs. 

Toutes ces personnes ont ete massacrees malgre la presence des observateurs etrangers des Droits
de l'Homme a Kigali et qui se bornent a ne signaler que les agressions contre les "rescapes du
genocide" qui pourtant ne sont que de 80 depuis le debut de cette annee, selon leur dernier rapport.
La difference, soit plus de 850 victimes n'ont meme pas eu droit a une simple enquete ! 

Pour ce qui connait l'histoire de travail du FPR, il ne fait l'ombre d'aucun doute que la majeure partie
des victimes sont l'oeuvre des escadrons de la mort du FPR. Ainsi, selon les chiffres publies par le
PNUD pour le seul mois de mai 1996, les victimes attribues au FPR etaient deux fois celui attribue,
meme sans preuves, aux soit-disant extremistes Hutu infiltres". 

En effet, depuis le declenchement des hostilites militaires par le FPR le 01 octobre 1996, la
communaute internationale, seduite par une campagne mediatique minutieusement montee, n'a cesse
de glorifier les combattants du FPR en les comblant de toutes les vertus du monde : disciplines, bien
eduques, motives et que sai-je encore. 

Tout au long des 4 ans de guerre, tous les cameras des televisions ainsi que les colonnes des
journaux internationaux ont scandaleusement ignore les atrocites qui se commettaient derriere les
lignes de defense du FPR. Meme le sort d'1 million de deplaces fuyant le FPR qui campait des
fevrier 1994 a Nyacyonga aux portes de Kigali, dans des conditions epouvantables les laissant
indifferents. 

Par contre, la partie gouvernementale etait affligee de maux de tout accabit qui ne pouvaient que la
predisposer comme une bete sauvage a abattre. Et il sera effectivement abattu par le FPR en 1994,
a la grande satisfaction de ceux qui enseignent aujourd'hui la democratie et la non violence, aux
millions d' exiles rwandais. 

Tout au long du 2eme semestre de 1996, le FPR a tue sans merci, au su et au vu de la communaute
internationale qui s'empressait d'evoquer tantot l'inevitable soif de vengeance, tantot des forfaits
d'elements isoles. Toutes les fosses communes du FPR furent declarees "zones militaires" et
interdites d'acces a la MINUAR qui en prit simplement acte. Ainsi les sites de SAVE,
KABUTARE et la foret d'ARBORETUM, pour ne citer que ceux- la, furent interdits a la
MINUAR. En septembre 1994, sur commande du HCR, un citoyen americain Monsieur Gershony
qui avait pourtant toute les raisons de camoufler la face pourrie du FPR, pour inciter les refugies a
rentrer, tira la sonnette d'alarme dans un rapport qui portera son nom. Le rapport fut sans
complaisance, et exposa des details accablants sur les massacres du FPR. 

Des que la presse en fit echo, la machine de propagande du FPR se mit en branle et le Secretaire
General des Nations-Unies decreta un embargo sur ce rapport. Il promit une contre-enquete qui
n'aura jamais lieu. 

Encourage par cette impunite, le FPR raffina davantage ses methodes de liquidation. Des corps des
victimes seront depuis brules a l'essence pour effacer toute trace et les sites d'incineration seront
ouverts dans l'impenetrable parc national de l'AKAGERA, accessible uniquement a partir de
l'Uganda sure.Le temoignage du journaliste Nick Hordon du Sunday Express du 3 Avril 1996 est
assez eloquant. 

N'eut ete les massacres de Kibeho d'Avril 1995, qui ont fait pres de 8000 selon les ONGs
presentes au moment du crime, le FPR allait entrer definitivement au palmares des gouvernements
civilises et diner publiquement avec les grands de ce monde. 

Afin de redorer son blason, serieusement entame par cette barbarie, le FPR tenta d'abord de
subtiliser les cadavres , mais les casques bleus zambiens et australiens presents a Kibeho etaient au
qui vive et ne lui rendirent pas la tache facile. Ils menacerent de parler. Ils n'auront pas le temps
parce qu'ils seront les tous premiers a quitter le Rwanda sous pression du FPR. 

Entre temps, sur conseil des americains dont le Sous-Secretaire d'Etat aux Affaires Africaines, Mr
George Moose, fera en personne le deplacement a Kigali, le FPR accepta une commission
d'enquete bidon, qu'il censurera a volonte. Son verdict sera un appel : le gouvernement du FPR n'a
aucun responsabilite dans les massacres, mais il doit identifier et sanctionner les militaires coupables.
A la veille de la 1ere table ronde de Geneve de Juin 1995, le FPR ne pouvait attendre meilleur
sursis, lui qui avait exonere d'emblee ses troupes. 

Quant aux militaires coupables, ils sont bien connus mais personne ne sera puni. Et de fait, on ne
punit pas des officiers qui ont bien rempli leur mission. 

Il est aujourd'hui etabli que le Ministre de la defense et Vice-President de la Republique ainsi que
son chef d'Etat Major avaient ordonne l'operation et en avaient meme des la matinee informe la
MINUAR, dont le chef, l'ambassadeur pakistanais SHAHARYAR KHAN se rendra
immediatement a Kibeho par helicoptere et en compagnie d'un journaliste . Pourtant, lui aussi fera le
malin, avant de se faire publiquement l'avocat du FPR. 

Des que les bailleurs de fonds reunis a Geneve en juin 1995 delivrerent un certificat d'honorabilite
au FPR et lui promirent de faramineuses sommes de dollars dont le pays n'a meme pas la capacite
economique d'absorption, il se remet au travail. 

Des juin 1995, on signale des massacres dans le sud-ouest du pays, mais l'occident fit trop
confiance a ses observateurs des droits de l'homme sur place au Rwanda, qui semblent etre plus en
vacance qu'en mission. Pour preuve, ils disent qu'ils peuvent theoriquement circuler dans tout le
pays, mais en realite, tous les sites du crime leur sont interdits d'acces des que l'armee les declare
"zones militaires". 

Avant l'approche du 1er anniversaire de la prise de Kigali en juillet 1995, la tension fit tellement
perceptible que la ville de Kigali se vida d'intellectuels et hommes d'affaires hutus qui se
precipiterent, qui a la campagne, qui a l'exterieur d'ou certains resteront definitivement. Le FPR et
son lobby banaliserent d'un trait cette peur rouge, mais cela n'empechera pas les betes de tomber le
4 juillet 1995. 

En Novembre 1995, le FPR sortit encore de sa discretion et frappa en commune de
Kanama-prefecture de Gisenyi. Plus de 100 personnes sont froidement assassines par l'armee du
FPR. La MINUAR, par le biais de son representant, l'ambassadeur Khan encore une fois, tenta de
sauver la face du FPR et d'accrediter et repandre la these d'accrochages entre l'armee du FPR et
les infiltres en provenance du Zaire voisin. Mais la parade est si enfantine que meme le General
Kagame, chef supreme des armees sortit de sa coquille et reconnait les exces de son armee. Il
promit meme de punir, mais helas personne ne sera punie ! Depuis, les incidents ne cessent de se
multiplier, jusqu'a la veillee de la bonne annee en decembre 1995, ou l'armee descend dans les rues
de Kigali et tire sur des indesirables, apres avoir coupe tout le courant electrique. 

L'annee 1996 s'annoncait ainsi sur un fond de sang et il en sera ainsi. Le 1er trimestre 1996 sera
marque par des massacres systematiques dans les prefectures de Cyangugu, Kibuye, Gikongoro,
Gisenyi et Ruhengeri qui seront declarees zones sinistrees pour pouvoir dedouaner l'armee des
crimes d'executions extra-judiciaires en meme temps que des prisonniers sont selectivement liquides
sous-pretexte qu'ils tentaient de s'evader. Pourtant certains ont ete si tortures qu'ils ont meme du
mal a se tenir debout, quand ils ont la chance d'en avoir l'espace. En temoigne le taux de deces dans
les prisons. 

Avec le mois d'avril 1996, le bilan des victimes du FPR est si macabre que meme Radio Rwanda
commence a en faire echo. Non pas bien sur pour condamner le FPR mais pour lui trouver des
alibis devant la population qui ne cache plus sa desinvolte. Les quelques cas suivants, rendus publics
par Radio Rwanda, suffiront pour temoigner de la gravite des massacres du FPR : 

Liste des incidents impliquant l'armee du FPR (APR) 

   1.Le 6 avril 1996, l'armee du FPR tirant sans discernement dans une foule de gens en deuil en
      commune Rutsiro, tuant plus de 30 personnes et blessant un nombre encore eleve. Radio
      Rwanda declara qu'il s'agissait d'insurges armes en reunion, mais aucune indication sur des
      armes saisies n'a ete donnee. 

   2.Dans la nuit du 8 avril 1996, l'APR a tue un nombre non identifie de paysans en commune
      Mwendo et Rutsiro. Radio Rwanda declara sans autre detail qu'il s'agissait d'Interahamwe. 

   3.Le 12 avril 1996, deux personnes ont ete tuees en commune Muko et Nyamutera. Aucune
      explication n'a ete donnee sur le motif de leur meurtre. 

   4.Dans la nuit du 16 au 17 avril 1996, trois personnes ont ete tuees par l'APR en commune
      Nyamutera. 

   5.Le 26 avril 1996, un nombre indetermine de gens ont ete tuees par l'APR en commune
      Mwendo, Rutobwe et Rwamatamu. 

   6.Le 28 avril 1996, un commercant a ete tue en commune Nyamabuye, par les militaires de
      l'APR tout simplement parce qu'il se trouvait sur la route menant a la residence du
      commandant de secteur militaire local. 

   7.Le 28 avril 1996, de 86 a 100 personnes ont ete massacrees par l'APR a Ngororero, dans
      un camp de concentration/detention. L'APR declara qu'il avait tire parce qu'ils tentaient de
      s'evader de ce camp. Les observateurs etrangers des Droits de l'Homme se contenterent de
      confirmer qu'il y a eu des morts, sans autre precision. 

   8.Le 12 mai 1996, 16 personnes ont ete tuees par l'APR et 4 autres serieusement blessees au
      cachot communal de Kivumu, Radio Rwanda pretendit qu'ils s'etaient entretuees durant toute
      la nuit. Pourtant les militaires qui etaient presents n'ont pas intervenu. 

   9.Le 19 mai 1996, 46 prisonniers ont ete tues au cachot communal de Bugarama. L'APR
      declara que les victimes avaient ete tues dans un feu croise entre ses troupes et des miliciens
      Interahamwe. Pourtant, un survivant declara qu'ils avaient succombe a des grenades de
      l'APR et pour une fois, les observateurs etrangers des Droits de l'Homme emirent le doute
      sur cette version du FPR, sans toutefois oser le culpabiliser ouvertement. 

  10.Cet incident survint deux jours apres dans un autre au cachot de Nyakabuye et Karengera ou
      sur 120 prisonniers, seulement 60 purent regagner clandestinement le Zaire. Les autres sont
      portes disparus. 

  11.Le 2 juillet 1996, 9 personnes sont tuees par l'armee a Rushashi et on s'en presse de leur
      coller le cachet d'infiltres sans aucune autre explication. 

  12.Le 3 juillet 1996, l'armee tua 4 personnes en commune Buyoga et pretend qu'ils ont ete tuees
      par des infiltres tout en indiquant que les victimes etaient collaborateurs de ces memes infiltres
      !. 

  13.Le meme jour, l'armee tue 5 personnes en commune de Nyakinama et Kigombe qu'elle fait
      passer pour des Interahamwe. 

  14.Le 7.07.1996, plus de 23 cadavres sont retrouves en commune Tumba et Rushashi. L'armee
      reconnait la responsabilite de la mort de 9 personnes qu'il brandit d'infiltres, et rejettent la
      responsabilite des autres sur des criminels non autrement identifies, malgre des preuves
      accablantes contre elle. 

  15.Les 9 et 10 juillet 1996, 30 personnes sont tuees par l'armee dans des incidents isoles. 

  16.Le 10 juillet 1996, 6 personnes sont tuees par l'armee en commune de Rwamatamu et
      Rutsiro. 90 autres personnes sont tuees en commune de Giciye,Karago et Tumba et un
      nombre non encore identifie en commune Bicumbi et Nyamugali. 

  17.Le 12 juillet 1996, l'armee tire a bout portant sur une personne en commune de Nyamagabe
      et en arrete une quarantaine dont personne ne connait ni le lieu ni les conditions de detention. 

  18.Le 15 juillet 1996, 13 personnes sont tuees par l'armee en commune Kibilira et Ramba. 

  19.Dans la nuit du 16 au 17 juillet 1996, 4 autres personnes sont tuees en commune Rutsiro,
      toutes par l'armee. 

  20.Dans la meme nuit, 21 personnes ont ete tuees en commune Kayove, Nyamyumba et Rutsiro

  21.Le 17 juillet 1996, 7 personnes sont tuees par le FPR en commune de Mbogo. 

  22.Le 18 juillet 1996, l'armee tue 12 personnes en commune Kibilira et 2 autres a Kabaya. 

  23.Le 19 juillet 1996, 2 personnes ont ete tuees par l'armee en commune Gaseke. 

Tous ces chiffres ne concernent que les cas rendus publics. 

Ces tueries par l'armee, le bureau des "observateurs etrangers des Droits de l'Homme au Rwanda",
publie sans intermittence des communiques de presse, affirmant que la majorite des victimes sont
"des rescapes du genocide", alors qu'ils ne sont meme pas 1/5. Ainsi, dans le dernier rapport, leur
bureau a Kigali fait etat de 80 rescapes de guerre tues depuis le debut de cette annee, sont moins
que les victimes du FPR dans la seule commune de Rutsiro par exemple. 

Entre-temps, les appels aux meurtres continuent d'etre lances par les hautes autorites du pays,
surtout depuis le 4 juillet 1996. 

      Le 4 juillet 1996, le General Kagame a declare qu'il fallait "arreter la perturbation de la
      securite a n'importe quel prix". 

      Le meme jour, le President Bizimungu rencherit : "Toutes les tueries qui se commettent
      au Rwanda doivent etre imputees aux Interahamwe et a leurs complices qui doivent
      etre reprimes sans pitie". 

      Le 8 juillet 1996, le president du FPR, Alexis Kanyarengwe declare a Cyangugu : "Chacun
      doit montrer de quel cote il penche, derriere le gouvernement ou derriere les
      assassins (allusion aux critiques du regime)". 

      Le 9 juillet 1996, le 1er ministre Celestin Rwigema declare : "Je demande aux prefets et
      aux militaires de trier les autorites civiles qui ne seraient pas soumis au regime pour
      qu'elles soient remplacees et punies. A la population de denoncer les infiltres, sinon
      elle s'exposera aux represailles". 

      Le 9 juillet 1996, le Ministre des Affaires Sociales Mugabo Pie, declare a Kibuye, "ceux
      qui ne denonceront pas les infiltres seront severement punis". 

      Le 10 juillet 1996, le Lieutenant Colonel Bavugamenshi, G4 de l'armee declare a la
      sous-prefecture de Bugumya que "ceux qui ne denoncent pas les infiltres sont des
      sanguines et ennemis de la nation". 

      Le 11 juillet 1996, le Colonel Alexis Kanyarengwe, president du FPR, recidive a Rwesero,
      "S'il y a encore un mort parmi les rescapes, les forces de l'ordre devront le
      demander a la population environnante". Et le Chef du Secteur operationnel militaire
      Butare, Gikongoro, Cyangugu, le Lt Colonel Kayizare d'ajouter "A bon entendeur salut". 

      Le 12 juillet 1996, le 1er ministre Rwigema menace a Kayove : "Je demande a la
      population de se ranger du cote du gouvernement ou de subir les consequences de
      l'insoumission. Les collaborateurs avec l'ennemi seront juges par la cour martiale et
      sanctionnes de peine capitale". 

      Le meme jour, le Ministre des travaux publiques, Ntakirutinka Charles declare en commune
      Kivu : "La commune Kivu ne beneficiera d'aucun projet, tant qu'il y aura des
      infiltres". 

      Toujours la meme date, le prefet de Byumba, Kayumba declare a Tumba : "les partis
      MRND, CDR, leurs adherents ainsi que tous ceux qui se pavanent d'etre Hutu ne
      reviendront plus au Rwanda et ne dirigeront plus le pays. Le FPR se battra jusqu'au
      dernier pour que cela n'ait pas lieu". 

      Le 13 juillet 1996, le Colonel Ndibwami, Chef d'Etat Major de la gendarmerie menace, "on
      ne va plus vous supplier de vous dissocier des genocidaires. On utilisera les gros
      moyens, les armes lourdes et vous en payerez les frais". 

      Le 17 Juillet 1996, le Colonel Ndengeyinka, OPS GITARAMA- KIBUYE declare dans sa
      prefecture natale de Kibuye (commune Rutsiro) : "Le jour ou on va tirer sur les infiltres,
      vous serez egalement touches. Vous ne voulez pas parler parce que la plupart
      d'entre-vous, surtout les soi-disant intellectuels, sont des criminels." 

Avec un tel discours sur un fond de violence aveugle par l'armee, le pire est encore a venir. 

Le RDR prend a temoin la communaute internationale, surtout les principaux bailleurs de fonds du
FPR comme la Hollande, la Belgique, les USA et le Canada, ainsi que les pays qui fournissent
l'assistance technique militaire a l'APR, comme les USA, la Grande Bretagne et l'Uganda, ou qui
fournissent souvent a credit des armes. 

Qu'ils sachent qu'ils ont une lourde responsabilite dans le sang des innocents que le FPR est en train
de verser. Mais il n'est pas trop tard pour se racheter, le tout est de ne pas tarder. Il faut donc agir
maintenant parce que demain sera peut-etre trop tard. 

Ce message de detresse est aussi lance a toutes les associations de defense des droits de l'homme,
aux hommes d'eglises, ainsi qu'a toutes les personnes physiques ou morales, eprises de paix. Le
sang a suffisamment coule au Rwanda et le temps n'est plus aux tergiversations. 

                                     Pour le RDR 

                                NZABANDORA Chris 

                               Commissaire à l'Information 

Comments to RDR, by Rafael Pla